Il n'y a pas grand chose qui donne un sentiment d'accomplissement aussi intense que de sauver un animal en urgence. Aller chercher son diplôme de médecin vétérinaire à la collation des grades, peut-être.
Pourtant certains s'empêchent de faire des gardes par peur d'être dépassé par un cas complexe. D'offrir moins que la perfection comme performance et comme résultat.
Pourtant on sait bien qu'on ne peut pas tous les sauver d'une part et qu'on n'est pas omniscients. Sans compter que la médecine vétérinaire, tout comme la médecine, a encore des secrets à révéler et que tout ceux qui pratiquent en ont, des nébulopathies frustrantes et décourageantes.
L'important je crois, surtout par les temps qui courent, c'est d'être là pour votre client et votre patient. D'être là pour eux, avec tout ce que vous êtes et tout ce que vous n'êtes pas. Et de faire de votre mieux, comme toujours.
Nathalie Therrien, MV
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